La belgique au bout du monde.
Un film Australien, quelle idée !
En même temps, The loved ones nous montre ici qu'ils savent aussi faire du cinéma à l'image de leur situation géographique : c'est en dessous des asiatiques et quand même voisin des ricains.
Autant vous dire que ça partait mal !
Un adolescent, c'est triste. Et souvent un adolescent triste, ça écoute du Heavy Metal. Un adolescent triste qui écoute du Heavy Metal, ça se drogue.
Jusque-là (environ 0h30) il ne se passe pas grand' chose et c'est même terriblement banal,
un ado drogué plus assujettit que n'importe quel employé de banque au vague à l'âme perturbé par des histoires de bal de fin d'année et de père décédé un an auparavant.
On sort du train train quotidien lorsque notre ami se retrouve séquestré par une espèce de post-pubère frustrée et large des hanches qui lui fait subir moult sévices sadiques assistée par son paternel, probablement à un haut niveau de consanguinité.
Mais c'est que c'est robuste, un jeune drogué !
Autant il est infoutu total de s'enfuir, autant force est de reconnaître qu'il encaisse les coups de perceuse à merveille!
Ca doit être le Heavy Metal.
C'est sans foi ni loi, aussi dénué de sens qu'un câlin à une prostituée de Vincennes.
On est en plein croisement entre House of the 1000 Corpses, The Texas Chainsaw Massacre et Bienvenue chez les Ch'tis.
Ca ne va pas chercher bien loin mais les scénaristes ont fait preuve d'une créativité concernant les tortures et le sadisme que ne renieraient pas Benito, Fidel ou même Christophe Maé.
Un bon moment de cynisme putassier qui ne vous fera pas regretter d'habiter la ville.