The Machinist est un triller psychologique qui ne peut pas laisser indifférent. On aime ou on aime pas. Cette ambiance glauque, inquiétante et pesante, que sait très bien transmettre au spectateur Brad Anderson, de par sa réalisation impeccable, à la manière, je trouve, de David Lynch, et la photographie superbe de Xavier Gimenez. Le personnage de Trévor, incarnant un personnage usé et fatigué, habité par un Christian Bale une fois de plus époustouflant de crédibilité, avec une implication totale allant jusqu'au boutiste, ayant perdu 28 kg en se nourrissant d'une pomme et d'une boite de thon quotidienne et s'empêchant de dormir parfois pendant 48 heures pour certaines scène, ne faisant qu'amplifié cette atmosphère hallucinante, étouffante et palpable.