Une victoire à la pire russe
En se rendant à la maternité pour l’accouchement de sa femme, un capitaine de police renverse un gamin sous les yeux de sa mère. N’ayant aucun autre témoin, il séquestre la pauvre femme et appelle ses collègues à la rescousse. Évidemment, c’est dans une escalade de violence que tout ceci se réglera, le futur jeune papa étant complètement dépassé par le zèle de ses amis.
La trame est des plus classique et le message est simple : Il n’y a pas de héros en ce monde. Chacun d’entre nous est un connard en puissance.
Comme souvent, c’est par son ambiance que le film se distingue du tout venant. Des autoroutes immaculées, un commissariat miteux, une Renault 19, voilà comment nous est présentée la Russie d’aujourd’hui. Et moi qui ne connais rien à ce pays, c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai pu observer tous ces noms en –OV et en –EV trouer leur chapka.
Un bon petit polar bien nerveux et un chouïa pittoresque, ça ne peut pas faire de mal.