Le Tour de Magie du Mensonge dans la Théorie d'une Vie sans Fin.

Résumé : Alors que le professeur Oldman s’apprête à quitter la ville, ses collègues organisent une fête imprévue pour son départ. Devant la détermination de ses collègues pour comprendre la raison de son départ, l'enseignant avoue qu'il a 14.000 ans. Les amis pensent à une blague de science-fiction, mais Oldman semble répondre de manière véridique.

Histoire : Le film est tourné en caméra amateur et il n'y a aucune coupe au montage, le film sera disposé comme au tournage, seules 3 phrases de dialogue seront remplacées. Le 1er acteur engagé par la production est Tony Todd car dédié à l'exploitation, il est réalisé avec des moyens dérisoires. L'histoire fait référence à un épisode de la quatrième dimension, et sur la légende du corps retrouvé d'un homme préhistorique qui aurait vécu pendant 14.000 ans. Toute l'équipe travaillait déjà sur la série Star trek, d'où vient le scénario de l'auteur dans l'un des épisodes, mais il va terminer l'histoire sur son lit de mort en 1998. Les références de Nietzsche jonchent le film, et la production remercie le pirate du Dvd américain qui a permis au film de se faire connaître, en le classant dans les 50 meilleurs films de science-fiction sur Imdb. Le film est tourné dans une unité de lieu soit au même endroit pendant 8 jours, après 1 semaine de répétitions. Réalisé avec un budget de 200k$, il est dédié à l'exploitation en vidéo, et remporte le Saturn awards de la meilleure sortie Dvd.

Équipe : Écriture de Jérôme Bixby. Production et réalisation de Richard Schenkman. Production d'Eric Wilkinson. La musique de Mark Hinton Stewart. Côté casting, David Lee Smith, Tony Todd, John Billingsley, Ellen Crawford, Annika Peterson, William Katt, Richard Riehle.

Avis : On imagine un huis clos tel un film ennuyeux dans une atmosphère inquiétante, et bien c'est tout le contraire, les dialogues surpassent l'action. On se retrouve immergé dans une épopée temporelle et théorique, et on peine à croire le personnage face à des personnages implacables. Le récit envoûtant permet de relaxer l'ensemble des personnages et le public en développant un large panel de bonnes émotions.

Critique : Le générique démarre sur le personnage avec ses collègues qui débarquent pour son départ, en lançant le pot de départ. L'intrigue se déroule dans la maison avec les personnages, qui reviennent au départ du personnage sur une belle réalisation. Les dialogues de la mystérieuse situation provoquent une immersion dans l'histoire qui progresse sur des détails historiques. Les émotions démarrent dans une réalisation dynamique aux superbes plans fixes, qui entrent de façon imprévue au cœur du sujet. Les personnages abordent l'immortalité dans des thèses d'enseignants, qui se livrent comme une œuvre de science-fiction. Le personnage libère son secret qui jette un pavé dans la discussion sans pouvoir arrêter les théories invraisemblables qui détendent l'ambiance.

Les dialogues gravitent dans l'histoire en justifiant les paroles du personnage avec une logique implacable, qui tourne au canular pour mettre fin à la fête. Les personnages se dévoilent dans une atmosphère aux frontières de la folie avec des discours qui conservent une réalisation dynamique. Le décalage et la suspicion des personnages ajoutent un climat glacé qui ne déstabilise pas le personnage dans les détails historiques, pour pénétrer dans la science-fiction. Le sujet captivant continue de s'enfoncer avec la révélation en s’emballant dans une situation qui ridiculise les érudits. La thèse poursuit l'interrogatoire oppressant pour faire basculer le personnage dans une psychanalyse haut de gamme.

Les questionnements s'enfoncent dans la jalousie et le savoir de la différence avec des échanges passionnants. La violence bouillonne dans une situation délirante qui semble échapper au groupe d'amis pendant l'intervention du personnage. Le tourbillon d'informations bascule dans la science de la fatalité en prenant un sens religieux. L'aventure avance une grande vision sur l'état et la vie de l'homme pour se rapprocher du dénouement en continuant le ballet de la folie. Les derniers éléments du labyrinthe se révèlent avec un final magnifique, dans un film de simple huis clos qui offre un récit de science-fiction passionnant, avec peu de moyens. Les performances d'acteurs aux dialogues puissants transcendent l'aventure dans un festival de bonnes idées, qui signent une référence du genre.

LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/KI9rbgSSaCA?si=AiefOlVPer-dSQtC

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