La vache. Mon petit doigt m'avait dit que c'était mauvais. Je ne pensais pas que c'était à ce point-là. Je m'attendais à un petit film d'action pépère dans mon canapé. Le type de films que tu ne trouves pas partout. Seulement en brocante ou dans des bazars lors de promotions du type "trois DVD pour cinq euros".
Même cette somme, The Marine ne les vaut pas. Alors le but, c'est peut-être de faire comme pour The Rock. De lancer un catcheur, en l’occurrence John Cena, dans le grand bain du cinéma avec l'espoir d'en faire un habitué de sous productions d'action à la Nu Image. C'est raté. Cena est bien trop inexpressif pour convaincre qui que ce soit. Il arbore la même mine figée tout le long du film. Ne regardant plus le catch à la télévision (j'en suis resté à Jake the Snake, Mr. Perfect et Big Boss Man entre autres), je ne sais pas ce qu'il vaut sur un ring. Dans un film, honnêtement, sa présence physique n'apporte rien. Même dans les bagarres, il est plus souvent par terre. Et que dire de ses plongeons dignes d'une épreuve des Jeux Olympiques à chaque fois qu'il sort d'un bâtiment en flammes (effets spéciaux pourris à l'appui) ? Non, tout est nul même Robert Patrick qui cabotine avec gourmandise en pensant au chèque que la W.W.E a dû lui signer.
Ce n'est qu'un ramassis de clichés, de personnages totalement creux, de scènes d'action sans queue ni tête filmées n'importe comment et de pointes d'humour tombant lamentablement à plat. Il faut voir le bon côté des choses. Avec la prochaine star du catch à mettre en avant, ils partent tellement bas qu'ils ne pourront que progresser.