Une chaîne de télévision lance un nouveau concept pour le moins étonnant, celui de dénicher « l’homme le moins romantique au monde » et de le suivre façon télé-réalité. Après des mois de recherches intensives, un spécimen est découvert à Chapman Junction, à Londres. David Lumby est l’exemple parfait…
Mon Gros con de mari (2006) est une comédie absurde et réalisée avec très peu de moyen, sous la forme d’un faux documentaire. On y suit cette équipe de télévision aux basques de David Lumby qui se laisse filmer sous toutes les coutures. Il est le type idéal, reflétant parfaitement ce que peut être l’homme le moins romantique au monde. Il cumule à lui tout seul le pire de son espèce, derrière son côté beauf, sale et affublé d’une coupe mulet. Il rote, pète, se cure le nez et porte un vieux slip sale avec traces d’urine apparente. L’équipe de télévision et les téléspectateurs découvrent en direct ce spécimen abjecte, vivant dans un monde où l’amour est remplacé par le football, la passion détruite par la bière et le désir sexuel étouffé par la pornographie...
Ce qui est amusant avec ce film, c’est qu’il est volontairement grossier et beauf, jamais avare dans la caricature outrancière, comment en atteste cette scène entre David et son père sont dans un vidéo-club (au rayon films porno) et où ce dernier questionne son père pour avoir des conseils afin de parvenir à sodomiser Dorine (sa compagne). Assurément immonde et absurde, drôle et sympathique sans pour autant marquer les esprits.
Enfin, il est amusant de constater d’étranges similitudes avec le personnage campé par Maurice Risch dans la comédie (elle aussi vulgaire) Gros Dégueulasse (1985).
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« Ses pieds sentent comme du gorgonzola. »
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