Ça part bien.

Ça part bien. Une région sinistrée (et méconnue), un pauvre type plongé sans rien y pouvoir dans une situation de merde, obligé de passer la frontière pour tuer un mec qu'il n'a jamais vu, une planification d'assassinat touchante tant elle est boiteuse (mais tu ferais pas mieux à sa place), et inévitablement, rien qui ne se passe comme prévu.
Et là, le mec échappe à pied à des dizaines de flics, latte la gueule de la moitité de la mafia à mains nues, fait des courses poursuites en voiture, en camion, le cadreur chope Parkinson, le réalisateur décide qu'en fait, il n'aime pas les épileptiques, on refait une course poursuite, y'a un moment où j'ai arrêté de regarder parce que j'avais les yeux qui fatiguaient à suivre toutes ces bagnoles qui explosent, mais non, ça s'arrête pas, il faut encore tuer l'autre moitié de la mafia et il reste encore 2-3 camions citernes dont on sait pas quoi foutre, ah bah tiens fais-les péter ça fera joli sur l'écran.
À la fin, il meurt quand même pour revenir un peu à l'ambiance du début, mais bon, voilà, quoi.

(en plus, ces salauds de chinois/coréens ont tous la même tête et des noms impossibles à retenir, ce qui fait que l'histoire est un assez dure à suivre)