L'histoire de base surfe entre les teenage movies traditionnels et le Larry Clark le plus soft : des jeunes prépubères dans un quartier de banlieue américaine décident de profiter de la dernière nuit des vacances pour se dégoter quelqu'un avec qui fricoter. Mais ça s'arrête là : très vite, le film prend des accents jarmuschiens, les jeunes errant plus qu'ils ne flirtent, comme déconnectés du monde dans lequel ils évoluent. Le casting est flamboyant et l'humour omniprésent, et si une fin un peu trop gentille dénature un peu l'ambiance générale du film, The myth of american sleepover n'en est pas moins un regard tendre et chaleureux sur une adolescence que l'on a que trop rarement abordé sous cet angle dans le cinéma américain.
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le 26 févr. 2011

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