Poison Girl
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Par
le 8 juin 2016
197 j'aime
45
NWR c’est pas n’importe qui. Il nous le montre bien dans le générique du début marqué de ses initiales. On retrouve dans le film tout ce qui fait son style : plans très élaborés, très léchés (je suis Kubrick), couleurs très boîtes de nuit comme dans Only God Forgives, scénar sans scénar, scènes oniriques et symboles à chaque plan (je suis Lynch), une bande son électro hipster, et n’oublions pas du gore, il faut toujours deux trois scènes bien choc bien sanglantes. Et des allusions sexuelles bien weird (je suis Cronenberg).
La critique juvénile sans finesse et vue et revue de la superficialité du milieu de la mode euh, elle se paume un peu en cours de route, à la fin il déifie au lieu de dénoncer. C’est le problème de NWR, qui peut pas critiquer l’esthétique puisque c’est tout ce qu’il fait. Y’a aucun message profond, au fond. On voit juste des meufs super bonnes (super scène de douche !!) qui veulent être riches, jeunes et célèbres et puis qui se bouffent entre elles. Très fin. Le film d’un ado un peu rebelle et très égocentrique, certes très doué, qui commence un brûlot sur la société de consommation, mais comme il vit d’elle et par elle ben au final il la révère. Alors ce qui est drôle si l’on regarde sa filmographie, c’est que plus NWR vieillit, moins ses films sont creusés et plus sa pensée est puérile. Finalement, il a peut-être trouvé le secret de l’élixir de jeunesse, ce vieux mystique.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Movies 2016 et Les meilleurs films de 2016
Créée
le 8 oct. 2016
Critique lue 540 fois
8 j'aime
D'autres avis sur The Neon Demon
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Par
le 8 juin 2016
197 j'aime
45
Le temps d'un plan, j'y ai cru, au point d'en avoir une demie molle. Le temps d'un opening theme fracassant, me renvoyant au temps béni de Blade Runner, et dont les basses me parcourent l'échine avec...
Par
le 20 juin 2016
193 j'aime
6
Il était une fois des néons qui clignotent et qui éclairent de leur lumières vive inhumaine, rouge, violette, bleue et verte, des flashent qui crépitent dans de grandes pièces vides et des beautés de...
Par
le 9 juin 2016
149 j'aime
6
Du même critique
On attendait de pied ferme le dernier Soderbergh après sa retraite officielle il y a quelques années. Son dernier film pour le cinéma, c’était Side Effects en 2013, qui était vraiment faiblard. On...
le 12 oct. 2017
5 j'aime
4
Oooh le Jaco, qu’est ce qu’il est gonflant depuis Mr Nobody ! Encore une victime du terrible virus Amélie Poulain. Décidément, ce summum de connerie paolo-coehliste bien pensante a lancé toute une...
le 8 oct. 2016
5 j'aime
2
Attention, le film aux cinq oscars avec deux monstres sacrés du grand écran, Richard Burton et Elizabeth Taylor en couple d’alcooliques aigris qui passe leur temps à se foutre sur la gueule. Pas...
le 8 oct. 2016
5 j'aime