Le manoir aux alouettes
Ce n'est jamais très bon signe, à la fin d'une projection, de se demander quel était donc le sujet du film que l'on vient de voir. The Nest, le deuxième long-métrage de Sean Durkin, évoque les...
le 29 déc. 2020
9 j'aime
Idée séduisante mais développement pauvre.
En effet, voir cette famille éclater de la sorte, c'est fascinant, surtout que l'auteur se montre ambigu, crée un climat presque fantastique. Mais ce point joue également en défaveur du film : à force de s'en approcher sans jamais oser franchir le pas, le spectateur est frustré, et puis surtout vient le constat final que certaines scènes écrites pour créer de fausses attentes ne servent donc à rien, car au-delà de cet effet, il ne se passe pas grand chose. Les personnages sont vite expédiés, peu approfondis, leur évolution est soudaine puis nulle ou inversément, il manque la progression entre le point A et le point B. Les conflits ne se ressentent pas assez non plus, on reste donc sur sa faim.
La mise en scène est soignée, ce qui semble adéquat avec le récit. La photographie est plaisante, bien travaillée, avec une belle lumière souvent naturelle ; le découpage est sobre, le montage est un peu lent, mais c'est approprié. Les décors sont bien choisis et bien filmés ; la gestion de l'espace est plutôt agréable. Les acteurs font du bon boulot.
Bref, le scénario aurait û être mieux développé
Créée
le 28 déc. 2020
Critique lue 1.9K fois
7 j'aime
D'autres avis sur The Nest
Ce n'est jamais très bon signe, à la fin d'une projection, de se demander quel était donc le sujet du film que l'on vient de voir. The Nest, le deuxième long-métrage de Sean Durkin, évoque les...
le 29 déc. 2020
9 j'aime
Depuis Martha Marcy May Marlene en 2011, Sean Durkin s’était fait discret. Officiant davantage en qualité de producteur (par exemple sur le magnifique Two gates of sleep), il n’aura mis en scène, en...
Par
le 8 janv. 2021
8 j'aime
Idée séduisante mais développement pauvre. En effet, voir cette famille éclater de la sorte, c'est fascinant, surtout que l'auteur se montre ambigu, crée un climat presque fantastique. Mais ce point...
Par
le 28 déc. 2020
7 j'aime
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
121 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
108 j'aime
55