Niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiice guys: un film bourré de digressions qui n'ont rien à voir avec l'histoire principale, et ça! j'aime beaucoup.
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Mon texte n'est hélas que quelques notes, citations et digressions... variées (pas construites):
…loué lors de la fête de la VOD en 2016, juste après "Les 8 Salopards" de Quentin Tarrantino; Nice Guys est tout ce que le QT aurait dû + être : drôle, rapide, fun, érudit...
L'auteur de L'Arme Fatale nous donne un nouveau beau duo aussi efficace et fun que celui de Mel Gibson et Danny Glover.
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L'action se déroule en 1977 et le scénariste Shane Black a pimenté son film de plein d'informations de l'époque qui résonnent avec notre propre quotidien:
1977: les 3 plus grands fabricants de voitures ont menti sur le niveau de pollution de leurs voitures
2016 : Volkswagen (et d'autres, comme Renault) ont menti sur les contrôles de pollution de leurs voitures
1977: les abeilles Brésiliennes tueuses nous envahissent et effrayent tout le monde et font les premières pages des journaux ( "Killer bees threat" visible sur des Unes de journaux)
2016 : les Frelons Asiatiques tueurs nous envahissent et effrayent tout le monde et font aussi les premières pages des journaux
1977: les pays menacés par (et réunis à cause de) brouillards polluées, "stage 2 smog alert"
2016 : les pays menacés par (et réunis à cause de) brouillards polluées, "COP 21"
- J'adore le hors-champ de certaines scènes dont celle où ils viennent rencontrer une femme et ils devinent dans la réception de l' hôtel qu'un tueur les a peut-être devancés: ils prennent l' ascenseur pour aller sauver la jeune femme.
Mais ils sont accueillis à leur sortie de l'ascenseur par un homme mourant...la gorge tranchée...ils décident de rester dans l'ascenseur de verre et redescendre...
en second plan, on voit un autre homme-de-main être défenestré et tomber dans le vide ;)
...nos deux héros espéraient pouvoir sauver une pauvre fille des mains d’un tueur à gage, à "poireau et gros gras grain de beauté" sur le joue comme un des personnages de la série "chez Les Waltons"…une des nombreuses citations télé et cinéma du film
...on ne voit rien, juste un homme se tenir sa gorge tranchée…j'aime ce hors-champ car on ne voit pas les scènes précédentes le moment où un homme a été jeté par la fenêtre. tout est laissé à notre imagination: le visage de Ryan Gosling dans l'ascenseur, terrorisé est hilarant! il vole la scène à Russell Crowe.
- _et que de superbes piscines!
- Les seconds plans sont très occupés chez Shane Black comme dans des tableaux de Brueghel ou Bosch: une voiture quitte la route, une femme dans sa salle de bain se prend une balle, un homme tombe d’un étage...
- _Notre héro n'a pas d'odorat: "He can’t smell"
- _Notre héro est une sorte de Pierre Richard de l’enquête : il tombe et par miracle trouve des indices et des cadavres.
- _il est dilettante et fainéant et ne sait pas finir un job :
"My wife says I hit nail
half way through" ="ma femme dit que je frappe les clous à moitié" ^^
- 1977: les enfants deviennent des pervers sexuels, selon Russell Crowe: il y a une scène à l’école où des enfants apprennent des adjectifs grâce à un film scolaire en super 8 où sont montrés des enfants à la piscine décrivant leur serviette: "ma serviette est blanche, la mienne est claire...et la mienne est gaie..."
ce à quoi, toute la classe éclate de rire (gaie/gay...homo)
« white,bright,gay », la voix off de Russell Crowe dit alors:
_ « There is something wrong with kids today , they know too much » "Je ne suis pas un ange non plus : surtout que comme enfant, j'ai été élevé à Irlandaise" : "I'm no angel, I grew up Irish"»...encore une vanne aux/contre Irlandais consanguins?
Pas facile à traduite mais j'aime aussi son: « You took the name of Jesus in vain. No I did not It was very useful »..."t'as eu un juron et dévalué le nom de Jésus..."ah non, ça valait le coup"??!!
- _ j'aime quand l'auteur Shane Black trouve une idée originale pour décrire un personnage débile qui comprend enfin l'histoire: (to speak about a moron catching up with the understanding of the story): « look who decided to show up for class ? »...pour dire, ça y est, tu as compris, il dit "tu viens enfin en classe/tu nous fais l'honneur de ta présence dans la salle de classe"...propos de prof accueillant un élève à son cours en retard.
- _la pauvre papa est horrifié par la langue de sa fille qui fourche au restaurant, au lieu de commander un verre d'alcool, elle commande un doigt dans le cul...
His daugher joins them: « can I have a rim job »
« a rim shot » "shot" "shot"
(correction: suite au com de Matrick 82 du 17/08/0/17,
"En relisant ton papier, je me permets de te signaler que pour un "rim job" c'est pas le doigt qui est sollicité mais la langue. Rim job étant le terme peu classe en anglais pour l'anulingus."
je fais donc mon 'méat' ;) -culpa de m'être trompé sur les orifices et technique en jeu; je débute)
- _d'autre films sont cités via des affiches: Jaws II/Les dents de la mer II... Airport 77
- _l'histoire tourne autour d'un film porno produit par "A savage Sid Shattuck production"...on voit l'affiche de: "PornoChio…fit for a movie where loads are lying"
- _scène hilarante, pour décrire combien une vieille dame voit mal avec ses lunettes en tesson de bouteilles, ils disent que si on peignait des moustaches à une coccinelle qui passe, elle dirait "oh! regardez combien Omar Sharif court vite":
« the old bat, the old lady, She’s blind as a bat, She has coke bottles
for glasses; You paint moustache on a VW ; She’d say « look Omar Sharif,
he runs fast » »
- _ MA SCENE FAVORITE CAR ENCORE UNE DIGRESSION QUI N'A RIEN A VOIR AVEC LE FILM: ils arrivent à la fête dans la villa avec piscine et sirènes, et dans le parking, deux figurantes les croisent et l'une se plaint d'avoir découvert trop tard... que son partenaire avait mangé des asperges avant de lui demander une fellation:
« All I said was, if you wanted me to do that, don’t eat asparagus »...
...quand j'ai loué le film, je sortais d'un merveilleux chef d'oeuvre sur/de Alan Bennett, "Lady in the van", aux dialogues ciselés et fins et précieux alors j'ai été très dépaysé quand nos héros arrivant à une fête, ils croisent en passant deux filles figurantes en pleine conversation et disparaissant vite de l'écran...l'une se plaignant à l'autre de l'odeur et la saveur du sperme de son dernier partenaire... ça me changeait soudain d'Alan Bennett (quoique...)
- _un autre dialogue de mes préférés, qui donne confiance..."j'vais pas te faire de mal...je cherche juste mon arme":
« I am not going to hurt you, I am just looking for my gun »
- _Bien avant le dégueulasse torture porn, ou des scène de torture sont filmées comme du porno en gros plan, Shane Black invente le Green Porn : un film écolo avec une conscience déguisée en film porno
- _un des méchants est humilié: la fille d'un des héros ne veut pas voir son père l'abattre mais il ne peut s'empêcher de dire "bravo! tu dois ta vie à une p'tite fille"/ « Congratulations Buddy, you own your life to a 13 years old girl »
- _Mise en abîme; l'amie de la fille du héro cherche à voix haute le nom d'un personnage de méchant dans la série Américaine, The Waltons, qui a justement comme caractèristique physique d'avoir un poireau sur le visage, un énorme grain de beauté aussi gros qu'un palet de hockey sur glace
...et le méchant du film dans lequel elle est , le tueur à gages, a le même sur la joue: "what’s the name of the murderer in it with a hockey on his face"
- _par contre, j'ai rien compris à une citation et allusion à un roman ???? : « Le chat et le pigeon » d’Agatha Christie ??
- il y a un plan sur des noms de comiques jouant au cabaret local connu: je connais depuis et désormais Richard Lewis, le copain de Larry David qui vient de mourir en 2024
- _la première scène avec Russel Crowe restera comme une des meilleures présentations de personnages: celle où il se lève, se brosse les dents et on découvre qu'il a un calendrier où il apprend un nouveau mot par jour, et il visualise des exemples, lui, lors du dernier diner au restaurant avec sa femme lui donnant une nouvelle étonnante:
Equanimity « quality of being calm and even tempered ; composure » «
He accepted her betrayal with equanimity » …cut to his girlfriend in
the past « Jack, I’m fucking your dad »
(next word, Lassitude : «
conditions of being tired »