La vieille méthode

Juste avant le gros rush de blockbuster de l'été, juste avant de voir des gros robots aller aux Pays des Merveilles pour récupérer leurs œufs volés par des petits cochons verts, voilà que sort littéralement ou presque du sol un film que personne n'avait vu venir: Nice Guys. Réalisé par Shane Black (nom qui vous est sûrement inconnu, et pourtant: il a écrit l'Arme Fatale, Iron Man 3, Predator, certains épisodes de Agent Carter... Bref, c'est loin d'être un débutant) et emmené par le duo Ryan Gosling/ Russel Crowe, the Nice Guys est un film qui prend place dans le Los Angeles de 1977, où un mercenaire et un détective privé se mettent à la recherche d'une jeune fille, Amélia, avant de découvrir qu'ils se sont engagés dans quelque chose de beaucoup plus gros que ce à quoi ils s'attendaient. Disons le tout de suite: j'ai adoré Nice Guys. Le film baigne vraiment dans cette atmosphère de fin 70- début 80; la musique participe énormément à l'immersion, avec du Earth Wind and Fire ou du Isaac Hayes entre autres. Les costumes, les dialogues, les personnages, leurs relations: tout est fait pour qu'on se sente dans un film de cette époque. On a le side kick rigolo mais fortiche en la personne de Ryan Gosling, et le gros dur mais qui au fond à un coeur qui je l'espère est plus petit que son bide qui bat en la personne de Russel Crowe. Alors oui, certains personnages secondaires auraient pu être un peu plus développé, ça n'aurait pas fais de mal, mais le reste du temps, le film réalise un sans faute, alternant entre des scènes d'actions bien filmés et bien chorégraphié et des gags vraiment drôle. Bref, mon coup de cœur de cette période pré-blockbuster, je vous le conseille vivement.