The Northman était le film que j'avais le plus hâte de voir cette année, et maintenant je me sens plus léger ! Toute cette attente n'a pas été vaine, on m'avait promis des Vikings, des Drakkars et le ciel gris d'Islande, non, je ne suis pas déçu ! En fait, les bons films sur les Vikings sont tellement rares que dès qu'il y en a un qui pointe à l'horizon, ma hype monte immédiatement.


La trame de cette aventure nordique n'est pas compliqué. Ça raconte l'histoire d'Amleth, un prince Viking contraint de fuir son royaume après l'assassinat de son père par son oncle. Rappelé par le destin des années plus tard, le guerrier devenu une bête humaine assoifée de sang embarque pour l'Islande pour se venger et accomplir son destin.

C'est simple oui, mais sur les terres froides du Nord, les choses ont tendance à se compliquer. Ce qui semble au départ être une noble quête de vengeance se complexifie avec le temps, apportant son lot de personnages atypiques et d'événèments dignes des plus grandes épopées de la mythologie nordique.


Car oui, c'est bien une épopée que vit notre homme du Nord. De son enfance aux côtés de son père jusqu'à son dernier souffle, Amleth vit une aventure à la fois grandiose et terrible. D'ailleurs, le nom du protagoniste n'est pas sans rappelé la pièce de William Shakespeare mais aussi la légende du prince Amleth par Saxo Grammaticus. Mais l'histoire contée dans le film n'est pas sans rappelé la tragédie d'Oedipe, qui partage quelques points communs avec le film.

Chose que j'ai adoré dans le film c'est le fait que le mélange entre éléments fantastiques et réalité est parfaitement bien dosé. Tout ce qui est lié aux croyances et à la mythologie viking est assez bien respecté et reconstitué, que ce soit les temples ou les rituels. Les quelques éléments dignes d'un film de fantasy classique sont rares mais permettent d'ajouter quelque chose de vraiment prenant et parfois même tripant ! La scène de l'ignitiation au début ou bien toutes celles représentants des cérémonies religieuses font planer jusqu'au Vallhala !


Sinon à part ça, LE FILM EST PUTAIN DE BEAU ! Les décors d'Islande et d'Irlande sont époustouflants, sincèrement je pense pas avoir vu d'aussi beaux décors dans un film de ce genre depuis la Saga de l'Anneau de Peter Jackson. J'adore quand les couleurs présentes à l'écran sont harmonieuses; il y en a trois principales dans le film, le gris du ciel, le vert de l'herbe et le rouge/orange du feu. Un spectre de couleur restreint mais qui contribue à accentuer l'atmosphère pesante, médiévale et tragique de l'oeuvre.

J'aime beaucoup le personnage principal, acrhétype du protagoniste à moitié fou prêt à tout pour récupérer ce qui lui a été prit. Mais contrairement à Béatrix Kiddo ou à Eric Draven, Amlet est une bête, un fauve dément qui vit pour le sang et la haine. Fusion entre un loup et un ours sous les traits d'un être humain, ce guerrier a tendance à être représenté plus comme une bête que comme un homme par moment, ce qui le rend presque terrifiant en plus d'être badass. Et à l'inverse, les scènes qui humanisent le personnage cassent un peu cet aspect "bête humaine", ce qui est dommage...


Le terme "Épique" ne suffit pas à décrire ce film. Ok j'exagère un peu, mais quand même, il y a des passages qui sont carréments jouissifs à voir. Le combat final par exemple, un affrontement entre deux silhouettes musclées qui hurlent à s'en crever les cordes vocales au milieu d'un champ de lave et de cendres. Ouais, c'est un peu comme le combat entre Anakin et Obi-Wan dans La Revanche des Sith. En mieux.


The Northman c'est un gros coup de marteau en plein dans la face, une aventure teintée de sang et de haine. Il y a tous les bons ingrédients pour obtenir un excellent film de Vikings, et qui est peut-être l'un des meilleurs films dans cette catégorie. Du gore, du combat, des décors à couper le souffle, la magie du Nord, une histoire tragique et un protagnoiste sombre et tourmenté, il n'y a que du bon dans ce chaudron !

Pour finir cette critique, je vais laisser la parole à Amon Amarth, dont les chansons m'ont trotté dans la tête tout au long du visionnage.


I've struck fear in their hearts
Now let the slaughter start
This is my sword
We are one and the same
My enemies' woe
Vengeance the name
This is my sword
The dealer of pain
Death of my foe
Vengeance the game

Arthur-Dunwich
8
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le 21 mai 2022

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Arthur Dunwich

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