Comme le clame un des personnages au bout de 15 minutes, The One I Love est un peu une version longue d'un épisode de La Quatrième Dimension. Me faisant étrangement penser à Vivarium dans son approche, on y suit un couple en crise envoyé dans un pavillon isolé dans la nature pour se ressourcer. De là, évidemment, ils sont confrontés à des évènements inexplicables. Le réalisateur se sert de cette base pour présenter de bonnes idées, sans toutefois jamais pousser le concept aussi loin qu'il le pourrait. Et les tentatives d'explication sont confuses. Par ailleurs, je suis resté perplexe devant les quelques supposées surprises scénaristiques tant elles manquent de tact. Le long-métrage n'en demeure pas moins inattendu et surprenant, cherchant surtout à créer une réflexion autour de la vie de couple, de l'évolution du désir et de la passion des débuts à l'engagement scellé avec son partenaire, tout en opposant la pensée émotionnelle à la pensée rationnelle.