Michiel Berger l'emportera pas au Paradis Blanc

... Parce que l'humour ne tient qu'à un fil !


Donc ! Nous retrouvons Selah dans sa "communauté" (secte) entourée de ses "soeurs" et des "épouses"... Mais de qui ? Eh bien du Berger (Michiel Huisman, vous l'avez pour le titre de la critique ?).
Alors, restons soft et sans spoiler (pour le moment) : c'est contemplatif. Trop. Tout le temps. Et si encore j'avais compris ce que je contemplais, je vous dirais "Allez, pourquoi pas ?" mais là... Là moi je suis perdue.


Je vais pas spoiler, en fait j'ai juste envie que vous cliquiez, potentiellement, ceux qui l'ont vu : AIDEZ-MOI ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire de fils partout ? Pourquoi elles sont toutes débiles ? Si y'avait pas eu une femme brisée, est-ce que les soeurs, pendant qu'elles ont leurs règles, auraient été mises à l'écart aussi ? Comment il a embarqué tant de femmes là-dedans ?
Non, pour cette dernière question, c'est idiot... Charles Manson l'a bien fait, lui aussi.


Mais j'ai une autre question du coup : il a quel âge ce Michael (oui parce que c'est son petit prénom) ? Parce que je veux bien qu'il ait eu des filles, les plus petites... Allez, admettons. Mais Selah, c'est sa "fille" aussi non ? Puisqu'il a connu sa mère, qu'elle l'a mise au monde, et qu'à "l'époque" il ne l'a pas emmenée à l'hôpital donc elle est morte... Bref je m'égare mais... Selah, c'est sa fille ! Et l'inceste, c'est pas très très propre hein...


Visuellement, c'est très étrange. La succession d'images de l'esprit de Selah peut rendre le spectateur perplexe - j'aime bien les euphémismes... de mon côté c'était plutôt "gné ?" - et confus. On ne sait pas trop ce qui est vrai de ce qui est faux... On ne sait pas qui est qui, qui vient d'où, pourquoi, comment, où ? C'est sûrement dérisoire !


Alors après, je veux bien faire la cinéphile à lunettes, plissant des yeux d'un air hautain : Comprenez qu'ici, nous sommes face à une métaphore de la femme qui s'émancipe de l'homme après tant d'années d'oppression ! C'est beau, c'est puissant, et visuellement, l'image du troupeau est bien jouée. Il faut y voir le symbole de...


Non. Pardon, j'ai pas envie de faire ça. Vraiment. C'est trop pompeux, ça attaque les yeux, ça crie très fort. Et puis vu qu'on ne m'a toujours pas expliqué cette histoire de fils... je boude.


Allez, bonne chance !

evilys
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le 8 sept. 2020

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evilys

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