Bill viola, véritable virtuose de la poétique cinématographique, nous plonge dans une matière mentale de l'en-dedans : inouïe, imperceptible, envoûtante. Une valse entre le son et l'image, qui ne semble parfois pas totalement maîtrisé, mais qui par sa perfectibilité n'en est que plus juste, plus troublante d'illusion. Une réécriture du réel à travers une kinésie du songe et du " passage", transporté d'étranges souffles de visions.
Ps : ce film n'a guère besoin de l'approbation d'un quelconque critique, ni d'être insulté par des louanges numérologiques.