Marche funèbre
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Leo DiCaprio est éclaireur pour une bande de trappeurs sans foi ni loi. Il est très proche de la nature. Un peu trop, même, de l'avis d'une ourse qui va le retourner comme un pancake. Laissé pour mort par un salopard de la pire espèce, Leo sort littéralement de sa tombe pour se venger.
★★★☆
The Revenant n'est pas un chef d’œuvre, la faute à un scénario convenu et prévisible. L'évolution du personnage principal est longue et fastidieuse. Même le spectateur le plus aguerri pourra ressentir la longueur d'un film qui aurait pu largement tenir en une heure trente. Oui, mais.
Oui, mais The Revenant c'est la plus belle claque esthétique de ces dernières années. La nature froide et hostile n'a pas été aussi bien célébrée depuis Jeremiah Johnson. La lumière sombre qui tombe sur la neige, qui glisse sur les rivières ou qui transperce les arbres est un plaisir contemplatif de tous les instants. Malgré la présence d'un DiCaprio éructant sa douleur dans une succession de mésaventures à la surenchère de violence qui confine au surréalisme , la beauté des images est à couper le souffle. Quel bonheur d'oublier l'omniprésence habituelle des écrans verts et des trucages numériques (pourtant bien présents à l'occasion) pour un cinéma brut et sans concession où, finalement, toutes les longueurs prennent leur sens.
C'est ballot parce que la scène d'ouverture est grandiose. Dans un premier temps, la caméra filme au ras du sol, entre des arbres qui baignent dans l'eau. Dans la brume apparaît un élan majestueux. Bon, DiCaprio le flingue. En revenant au camp, les indiens attaquent (ah bon ? ils sont pas gentils les indiens depuis Little Big Man ?) et, dans un plan-séquence d'anthologie parfaitement chorégraphié, le spectateur est chahuté de tous les côtés au cœur de la bataille. Lumière froide et ténébreuse, violence graphique. Sublime.
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Créée
le 17 janv. 2017
Critique lue 208 fois
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