Marche funèbre
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Accroché par un trailer d’enfer où surgissent des bouts de scènes dévoilant des moments de bravoure épique, j’ai suivi mon instinct pour découvrir The Revenant. Je ne savais rien sur le réal à ce moment et tant mieux car 21 grammes ne m’avait pas séduit du tout. Mais quel grand moment de cinéma ! Quelle aventure ! Une maîtrise exceptionnelle des plans séquences : le combat au camp de trappeurs est unique. Une vision de la nature à la Tarkovski : ces plans sur les cours d’eau, ces sous-bois, ces vallées glacées à la Klondike. Et quelle claque en grand écran… Encore cette nature qui grouille de vie et de mort. Alejandro González Inárritu a su transcender ces espaces, les rendant tantôt magiques, tantôt mortels. Et ce trappeur, Glass : un surhomme, le seul qui peut continuer de respirer dans cet environnement immense qui peut devenir votre tombeau d’une minute à l’autre. Glass qui me fait penser à Jeremiah Johnson, un survivant ne vivant que pour se venger, une âme errante. L’enfer de la nature le brûle à peine, il est animé d’une force surnaturelle : les visions de sa femme viennent ponctuellement nourrir ses efforts pour poursuivre sa quête funeste. J’aurais presque mis un 10. Cependant la musique minimaliste, composée de sons sourds et lancinants m’a un peu déçu sur certains passages comme lors du duel final. Ces choix d'atmosphère sonore me semblent trop répétitifs, un peu comme dans les films de Refn, aussi adepte de l’esthétique de la sauvagerie.
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Créée
le 29 févr. 2016
Critique lue 318 fois
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