Marche funèbre
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Grand fan d'Innaritu et Di Caprio que je suis et attendant cette oeuvre depuis de nombreux mois, je ne suis peut-être pas le plus objectif pour écrire cette critique.
Souvent lorsque nous attendons quelque chose durant un long moment, il s'avère que nous nous retrouvons déçu, amère devant ce qui nous est présenté et que nous avons tant idéalisé, imaginé durant une longue période. Ce ne fut pas le cas pour moi en visionnant The Revenant.
J'ai pris une claque, une vraie. Une comme on prend parfois mais très (trop) rarement. Les dernières, par chance pour moi, avaient été Birdman et Interstellar. Car au-delà de la performance maintenant oscarisée(enfin!) de Di Caprio, se cache un film d'une beauté inouïe. Une beauté que l'on retrouve tout d'abord dans des décors naturels incroyables récompensés par l'oscar de la meilleure photographie qui m'ont donné qu'une envie : partir en ermite dans le grand nord.
Une beauté que l'on retrouve avec virtuosité dans la réalisation d'Innaritu qui après le plan-séquence unique de Birdman ou la croisée des destins dans sa trilogie conclue par Babel, a réussi à me rendre complétement ébahi dans de nombreux moments clés que ça soit
lors de l'attaque initiale du campement par les Indiens ou lorsque Glass se fait attaquer une nouvelle fois par les indiens et fuit en cheval.
Mais The Revenant est surtout une leçon de vie, une leçon sur l'humanité qui comporte des êtres bons, mauvais ou un peu des deux dans chaque groupe. Comme la vie, il y a les bons moments pour le héros, des moins bons (beaucoup) mais il s'accroche toujours à la vie avec la même envie de parvenir à son but et de trouver la paix.
Alors là, je vous vois venir: " rien de bien classique, bien des films ont un rendu identique". Pourtant et je me l'explique pas, je ne suis pas ressorti totalement identique à celui qui était entré dans le cinéma 3h00 plus tôt. Ce film m'a fait réfléchir à beaucoup de choses sur la vie, les choix que l'on peut faire, la confiance qu'on peut donner à des personnes sans forcément de recul.
Finalement, ce long voyage initiatique de Glass aura été également le mien car il m'a permis une introspection sur ma vie, mes choix, mes actes. Et pour cela merci Alejandro González Iñárritu !
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Créée
le 29 févr. 2016
Critique lue 238 fois
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