Grâce à mon anglais niveau cinquième (faut dire que j'étais plus attentif en mattant les jambes de ma professeur de l'époque que dans l'apprentissage des verbes irréguliers), j'ai pu traduire le titre : I am wrath. Je suis colère. Et c'est à peu près tout.
J'attendais un film un peu plus élaboré de la part du réalisateur de The Mask et de John Travolta qu'une série B rappelant celles de Charles Bronson dans les années 80. C'est bien simple, pour jouer une nouvelle fois cet ex-soldat des forces spéciales, un Steven Seagal ou un Dolph Lundgren, plus habitués dans ce genre de productions sortant directement en vidéo, auraient largement pu convenir.
Mais il faudra faire avec Travolta contraint de faire équipe avec un ancien pote de régiment pour venger la mort de son épouse ayant eu la mauvaise idée de ne pas partager les idées du gouverneur local pour lequel elle travaillait. Car oui, ici, tout le monde est corrompu au sein d'une organisation bien huilée : les truands sont couverts par les policiers eux-même couverts par le politicien véreux. Et Travolta va s'employer à faire le ménage en se prenant bien ici ou là une balle ou deux mais en gardant une certaine efficacité là où, dans la vraie vie, on aurait retrouvé son cadavre avec une balle dans la tête sur le bord d'un canal le lendemain.
Quatorze ans que Chuck Russell n'avait pas tourné. Depuis Le Roi Scorpion en fait. Autant dire qu'il ne s'est pas forcé pour son retour. Il ne manque que le logo Nu Image et la fête aurait été complète.