The Riot Club par Quintin Leneveu
L'auteure de "Une Education" reviens sur nos écrans, 3 ans après "Un Jour", et livre un portrait acide d'une jeunesse riche et bourgeoise, persuadé de leur toute puissance et de leur supériorité. Le sujet est déjà vu et il ne faut alors pas s'étonner que le film ne fasse que recycler des stéréotype et des archétype pour mieux faire passer son message. On échappe ainsi pas à l’étalage de richesse, aux "crimes sans victimes" montrant l'impudence de ces jeunes bourgeois ni au sempiternelles tirades sur ce qui est bien ou mauvais, généralement (comme ici) prononcé par le moins riche du groupe. Bref, le film ne marque pas par son originalité. Mais lorsqu’au bout de 45-50 minutes de film, on se retrouve enfermé dans un pub, le film révèle son intérêt. Dans un huis clos aux allures comiques, se révèle alors l'horreur de ce groupe, mêlant alcool, violence, sexe (enfin presque...) et destruction. Le film prend alors un tournant prenant et se prend a regretter que le film n'ai pas fait tourné toute son action dans ce seul lieu.
Côté acteur, les 10 membres du Riot Club remplissent leur rôles : détestable, ils affichent tout les traits d'une jeunesse dorée haïssable par leur façon de parler ou d'être. N'hésitant pas en faire des tonnes, les acteurs passent à la limite du surjeu.
Côté technique, le film est plutôt joli et certains plans viennent donné un attrait esthétiques a l'ensemble plutôt cohérent.
Au final, "The Riot Club" est un film en demi teinte Sa première moitié est inintéressante mais elle prépare le terrain pour une seconde partie prenante et maîtrisé. Un film à moitié bon en somme.