Avec un concept intriguant, The Room semblait vouloir être novateur. Le second film de Christian Volckman reprend cependant bon nombre d’élément classique du cinéma de genre.
La découverte d’une mort particulière des anciens propriétaires rappelle entre autre le travail de Roman Polanski.
Le postulat de base se met en place de manière efficace. Le rapprochement entre la chambre et le concept de Dieu est très clair.
Arrive alors le moment de l’élément déclencheur, souvent raté dans les films aux idées de base forte. Cependant, la gestion d’un enfant pour le couple est plutôt une bonne idée.A noté qu’on retrouve également ce thème dans Vivarium, présent la même année au festival de Gerardmer.
Le huis-clos s’installe rapidement et la descente aux enfers est progressive pour les protagonistes. Si on comprend aisément les tourments de Kate, le personnage de Matt paraît à certains moments cliché et peu crédible.
Par la suite, on a le droit à des retournements de situation plutôt bien sentit et franchement haletants. Volckman montre un talent certain pour créer des moments de tension.
Malheureusement, le dénouement en fait trop et vire finalement vers le grotesque.
The Room est donc un film qui exploite correctement son idée prometteuse sans faire d’étincelle pour autant. Sans certains défauts, le long métrage aurait certainement pu viser mieux que le statut d’œuvre sympathique.