Après une tentative dans le film d’action avec «Go Fast» en 2008, Olivier Van Hoofstadt revient à la comédie, 14 ans après Dikkenek. Ce dernier avait réussi à acquérir une réputation d’œuvre culte pour bon nombre de spectateurs.
Si il faut trouver une qualité au réalisateur belge, c’est sa faculté à créer un univers original et reconnaissable. Lucky ne ressemble pas à beaucoup d’autres comédies qui sortent habituellement.
Le travail du rythme est assez efficace et s’appuie, tout comme dans Dikkenek, sur une durée courte (1H26 ici contre 1h20 pour Dikkenek).
Malheureusement, le long métrage ne parvient pas à être aussi marquant que son aînée. Les blagues sont inégales, et les plus réussies sont oubliables. On s’amuse régulièrement mais ça ne va jamais plus loin.
Dommage donc d’en rester là pour un réalisateur intriguant mais dont on attend encore une œuvre pleinement réussie.