Gâtisme mièvre
C'est peu dire que la promesse du pitch "marxiste" (le droit des pauvres au luxe et à l'art, incarné par une aide-soignante dévouée qui vole parfois ses clients) n'est pas tenue. Pas de dialectique...
Par
le 3 févr. 2025
8 j'aime
1
Une jeune femme recueille chez elle sa soeur chérie, laquelle tombe amoureuse de son ancien amant et l'impose dans l'appartement. Se forme alors un triangle amoureux très mental : les personnages parlent en voix off, mais parfois leur interlocuteur leur répond comme si il avait entendu. Hormis quelques plans extérieurs à New-York, l'action est cantonnée dans l'appartement filmé comme un studio de cinéma, avec jeux de lumières, papiers peints changeants, tableaux mystérieux, etc. Le hiératisme des poses, la violence contenue, l'utilisation autoritaire d'une musique très lyrique (Orphée et Eurydice) emmènent le film sur les sentiers de Kenneth Anger et Werner Shroeter.
Créée
le 6 mai 2024
Critique lue 10 fois
Du même critique
C'est peu dire que la promesse du pitch "marxiste" (le droit des pauvres au luxe et à l'art, incarné par une aide-soignante dévouée qui vole parfois ses clients) n'est pas tenue. Pas de dialectique...
Par
le 3 févr. 2025
8 j'aime
1
Alexis Langlois avait réalisé des courts plus ou moins réussis, avec un sens de l'auto-dérision, de la référence sexy et de l'ironie complice qui cadrait bien avec l'air du temps. Changement ici : on...
Par
le 27 nov. 2024
2 j'aime
Une journée dans la vie d’un couple de retraités ordinaires, la visite du fis qui peine à présenter sa fiancée, presque rien, l’infinitésimal du poulet à acheter, et du verre de nuit qui s’est cassé...
Par
le 27 sept. 2023
2 j'aime