La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Avec un film comme celui de l'indonésienne Kamila Andini, il vaut mieux adhérer d'emblée à sa façon de raconter une histoire, à savoir comme dans une sorte de rêve éveillé, avec une frontière étanche entre le visible et l'invisible. Bien sûr, l'on pense beaucoup à Weerasethakul pendant la projection de Sekala Niskala et si l'on n'embarque pas dans ce voyage onirique, le voyage paraîtra bien long et fastidieux. La réalisatrice utilise danses et chansons pour indiquer la progression de l'intrigue, particulièrement tragique mais relativement simple si on lui enlève tout le symbolisme, notamment animal, qui lui est rattaché. Traditions et légendes de Bali viennnent enrichir un récit tout empli de sortilèges autour du bien et du mal, de la vie et de la mort, des dualités inséparables et très ancrées dans la culture balinaise.
PS : pour ma part, j'ai honteusement somnolé.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mon Festival de Fribourg 2019
Créée
le 21 mars 2019
Critique lue 338 fois
1 j'aime
4 commentaires
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
73 j'aime
14