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Vol avec escalier.
De Losey, je n’avais jusqu’alors vu que La Bête s’éveille qui était loin de me laisser un souvenir impérissable, et dans lequel on retrouve quelques éléments qui font de cet opus une version bien...
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Qui tire les ficelles?
Incroyable découverte! Je ne connaissais pas la filmographie de Joseph Losey, donc je partais dans l'inconnu et quelle baffe! Ce film est un petit bijou d'écriture, de jeu d'acteur et de mise en scène. Les jeux sur les miroirs, les ombres, les décors... Dirk Bogarde est incroyable dans un rôle aussi fascinant que terrifiant, une sorte de Vautrin moderne; aussi bien dans sa façon de manipuler son entourage, d'entourlouper la société, que dans l'ambiguïté de la relation qui semble l'unir à son maitre, fraternelle au départ, avant de se muer en rapport de domination jusqu'à prendre une tournure faustienne. Face à lui, un James Fox tout aussi étonnant, qui parvient à nous faire passer de l'antipathie à l'attachement, avant de faire basculer même le spectateur le plus insensible dans l'effroi. La grande force de ce film est de parvenir à une inversion magistrale des rôles, aussi brillamment écrite que mise en scène. A tel point qu'à quelques menus détails comme le style vestimentaire, le film pourrait avoir été fait hier. Prodigieux!
8
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le 19 sept. 2024
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