Vol avec escalier.
De Losey, je n’avais jusqu’alors vu que La Bête s’éveille qui était loin de me laisser un souvenir impérissable, et dans lequel on retrouve quelques éléments qui font de cet opus une version bien...
le 14 sept. 2015
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Même si l'on ignore l'utilisation lumineuse et géniale d'un noir et blanc totalement maitrisé, le fascinant jeu avec les miroirs et les reflets, l'assurance de la direction d'acteurs (Bogarde est prodigieux), "The Servant", brillante peinture de la décadence et de la perversion, démontre encore un art de la narration littéralement prodigieux : chaque détail (un robinet qui coule, un tableau déplacé d'une pièce à l'autre), compte, et les multiples sous-entendus, manipulations et retournements de situation font vaciller les repères aussi bien sociaux que sexuels du spectateur, lui offrant un grand moment d'intelligence au cinéma. [Critique écrite en 1979]
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Créée
le 19 févr. 2016
Critique lue 272 fois
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