C'est sûr, comparé aux grosses productions américaines auxquelles on est habitué, ce film fait pale figure. Mais à l'échelle de son pays d'origine (le Danemark) c'est pas de la gnognotte.
Je m'attendais à un film tout pourri pourri mais j'ai finalement passé un bon moment. C'est vrai que le scénario est cousu de fil blanc et que du coup, par moment, c'est un peu longuet, et c'est vrai aussi que certains acteurs ne jouent pas très bien et que les dragons n'apportent finalement rien à l'histoire. C'est vrai qu'on peut lui reprocher plein de choses. Mais j'ai été conquise par l'enthousiasme de l'équipe.
Quand on regarde le making-off, on comprend bien qu'ils étaient tou.te.s content.e.s de participer à cette aventure et qu'ils ont tou.te.s redoublé d'efforts pour faire de leur mieux. Et ça, moi, j'y suis sensible. Il y a eu beaucoup de soin apporté aux effets spéciaux, à la mise en scène, aux décors et aux costumes. Ils ont vraiment cherché à rendre l'univers crédible et même s'il n'est pas aussi fascinant que celui de Game of Thrones ou du Seigneur des Anneaux, il tient la route. On ne peut tout simplement pas comparer The Shamer's Daughter à ces films car ce n'est pas du tout la même ambition ou le même budget.
Je lui donne 7 car je le trouve injustement noté. C'est pas le plus joli bijou du coffre au trésor mais il a tout de même de la valeur.