La Galice jusqu'à l'hallali
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Au pied de l'Himalaya, la bergère nomade Laila, tout juste mariée, suscite le désir des hommes. Il y a bien sept chants dans le film mais rien à voir avec les ritournelles sucrées de Bollywood, il s'agit bien de cinéma indépendant indien. Sérieux, oui, mais aussi comique parfois, quand la belle bergère, harcelée par un gendarme, lui donne rendez-vous la nuit, auquel elle se rend invariablement avec son mari. L'aspect répétitif du scénario est largement contrebalancé par la beauté des paysages, les sommets empanachés de neige et la forêt luxuriante, dans ce coin du Cachemire où la violence rôde, hors champ. Inspiré par un conte du XIVe siècle, le film a un côté intemporel, avec son peuple nomade qui continue de vivre comme dans le passé malgré les contrôles fréquents des policiers. Laila, femme émancipée qui se refuse aux regards masculins libidineux masculins, et parfois aussi à son époux trop empressé, est un beau symbole féministe d'aujourd'hui même si le long-métrage de Pushpendra Singh ne peut se résumer à cela, y ajoutant des aspects sociaux et politiques, discrets mais réels. Avec un peu de rythme en plus, il aurait été encore plus passionnant. Pour ceux qui s'ennuieraient, ce qui ne devrait pas arriver, il y a toujours la possibilité de compter les moutons, présents dans à peu près la moitié des scènes.
Créée
le 21 nov. 2020
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