Peintre en lettres, partagé entre deux amours, Ansis voit sa petite ville occupée successivement par les soviétiques puis par les allemands. Vert, comme la couleur du partie nationaliste letton, dans les années 30, rouge pour les communistes, noir pour les nazis : la vie du héros du film de Viesturs Kairiss évolue selon les dominants du moment. Bonne idée que d'avoir choisir un peintre en lettres, peu intéressé à choisir un camp, pour évoquer cette période agitée de l'histoire lettone, à l'instar des autres pays de l'est, durant la guerre. Le film rappelle d'ailleurs Shadow Country, un long-métrage tchèque qui raconte peu ou prou la même histoire. Plutôt engageant quand il s'attache à un triangle amoureux et quand il reste dans le domaine de la comédie, The Sign Painter l'est beaucoup moins lorsqu'il essaie maladroitement de se transformer en drame, perdant toute fluidité et tout naturel, peu aidé, il est vrai par un acteur principal assez limité.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)

Créée

le 11 déc. 2020

Critique lue 188 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 188 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13