Bah quelle claque ! Alors certes quelques-uns diront : c'est froid, c'est technique ! Oui et je dirais même c'est chirurgical et chez Fincher cette technicité chirurgicale n'est pas une faiblesse mais plutôt la force de son cinéma au present.
Car oui, depuis quelques films le cinéma de Fincher a changé dans sa forme et cette Froideur chirurgicale et obsessionnel l'emmène vers la viscéralitė
Cette nouvelle forme dans son cinéma lui permet de mieux coller a son histoire, car le Cinéma de Fincher a changé également dans son fond , à présent il veut raconter l'Histoire, une histoire de l'Amérique, comme un Historien ou un documentariste alors cette technicité presque journalistique lui permet de se placer comme témoin, le témoin extérieur de son époque.
Cette Froideur obsessionnelle emmène la prėsision et le Rythme, car chez Fincher désormais tout est une histoire de rythme et de musique.
Sa mise en scène est une musique , une symphonie rythmique appliquée,
Ici tout est rythmes : les images, les plans, les Champ-contrechamp, les cuts, les sons , les musiques. Les dialogues fusent et s'emballent devant nos yeux écarquillés ...Putain !!! on doit suivre, on décroche, on raccroche, on est perdu puis retrouvé car la grande force de Fincher c'est qu'il peut nous raconter n'importe quoi, même des choses qui pourrait sembler inintéressantes ou insignifiantes deviennent ici fascinantes et par sa mise en scène et son rythme effrénée il se rapproche finalement plus de la mécanique des films d'action que du thriller chiant et verbeux .
Fincher arrive donc a créer par la dynamiques de ses plans et de ses dialogues : un Actionner du verbe et cela, tout en musique, et quelle musique : celle du Grand Trent Reznor : une partition ėlectro et experimentale, celle de son époque, de notre époque car Fincher est å l'heure et et son film est à l'heure et pas seulement à celle des réseaux sociaux mais aussi à :celle de la décennie 2010.