Oui bon, David Fincher gnagnagna, signe un film gnagnagna qui depuis gnagnagna n'avait pas fait gnagnagna.

A vrai dire je m'en balance de faire une intro sur le réal , c'est trop facile, puis c'est chiant. Vous voulez un avis sur le film ? Alors gare aux spoilers. Comme pour le film, je vais directement rentrer dans le vif.

On attaque donc direct sur Zucky, pas de palabre, il se fait plaquer par une meuf avec qui il buvait un coup. Je la comprends, il lui manque une case à ce gamin : il parle trop vite, il parle uniquement de ce dont il a envie, mais surtout il parle de 4 choses en même temps le mec.
Putain il est trop multitâche c'est trop un génie.

Ben voîlà, il va multitasker tout le film Zucky : blogger et coder en même temps, être pote et trasher son associé en même temps, être à deux procès en même temps, être un bel enculé et te faire pitié en même temps.

N'empêche que j'imagine mes vieux potes de l'IUT info devant le film, à se masturber devant chaque référence de nerd : des détails du piratage du réseau d'Harvard au recrutement des stagiaires avec un concours "lignes de codes + shot de teq", tout y passe, et je pense que ça peut parler à beaucoup de gens des internets.

Manque pas d'humour le film non plus. Les saillies impertinentes de Zucky sont plutôt bien amenées et Sean Parker, playboy déchu, nous lâche des répliques assez epic (sans être culte non plus, c'est Timberlake, faut pas déconner).
Le comique de situation est peut-être parfois un peu caricaturale (la scène des bières) et on se prend à attendre les rires enregistrés de HIMYM.

Esthétiquement, on a quand même l'impression qu'ils ont tout misé sur la scène de l'aviron (tilt shift + Pier Gynt), même si l'ensemble reste correct.

Au final, je reste sur ma faim (final, faim, ouais je sais) parce que, merde, il se passe quoi après ? J'aurai voulu en savoir plus, bref.

Donc si vous voulez un docu sur la vie de Zucky, passez votre chemin : ici on a un beau roman, bien narré et bien rythmé, accompagné d'une BO qui vous fait chier des briques.

Bon film.
Sylvain
8
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le 7 oct. 2010

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Sylvain

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