Les 400 coups
Ce film marque un tournant dans la carrière de Sonny Chiba, puisque c'est en incarnant Tsurugi Takuma, antihéros violent et bestial, qu'il a définitivement acquis sa place dans le gotha des stars...
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Ce film marque un tournant dans la carrière de Sonny Chiba, puisque c'est en incarnant Tsurugi Takuma, antihéros violent et bestial, qu'il a définitivement acquis sa place dans le gotha des stars japonaises du film d'arts martiaux. Imposant un charisme en diable à forte teneur en grimaces constipées, l'acteur impressionne aussi vite qu'il répartit les mandales à parts égales entre les figurants.
Et il faut bien le dire, il représente à lui seul 90% de l'intérêt d'un film à la narration certes soignée et rythmée mais ultra classique et pas franchement inventive ni palpitante. Heureusement l'essentiel, à savoir la baston, est assuré haut la main grâce à une mise en scène qui transpire la classe. Shigehiro Ozawa a l'intelligence de laisser vivre l'action et de ne pas abuser du montage, sauf pour nous asséner quelques éclairs de gore du plus bel effet (mention à l'arrachage de burnes et à cet astucieux plans "rayons X"). Ah, oui, et il y a un excellent thème musical.
Et c'est à peu près tout ce que l'on peut tirer du film, vu que les personnages, hormis Tsurugi, sont des clichés sur pattes, et que l'histoire ne mène à rien sinon à une conclusion en queue de poisson profondément paresseuse. C'est que l'industrie de la Toei tourne à fond et qu'il faut déjà tourner les suites, donc pas le temps de gamberger... Cela dit, Gekitotsu! Satsujin ken se situe clairement dans le haut du panier en matière de baston filmique, et il a au moins le mérite d'offrir aux amateurs du genre ce qu'ils étaient venus picorer.
Evidemment, cela va sans dire -et même si j'ai un respect incommensurable pour ce genre d'humour, celui qui a pondu le titre français mérite le suicide par assassinat pour avoir donné au film un cachet nanar qui ne lui sied que très très peu.
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le 15 juil. 2018
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