Les lycées américains sont quand même formidables. Là bas, les élèves parlent à leur professeur comme si c'était leur pote même pire. Il n'y a pas de directeur ni de CPE. En tout cas, moi, je n'ai vu personne. Si. Il y a un gardien qui ne garde rien vu qu'il est toujours fourré à la cave et qu'il se déplace dans les canalisations. On croit rêver.
Et ce n'est pas fini. Le remplaçant de Tom Berenger (qui était déjà un remplaçant à la base) ne fera même jamais cours. Ou cinq minutes par ci par là accompagné d'un yo-yo. On ne sait donc pas quelle est sa matière de prédilection. Tout juste se bornera-t-il à délivrer quelques leçons de vie en balançant un poste de radio par la fenêtre ou entre deux tabassage de voyous dans les toilettes d'à côté. Il emballera en deux scènes sa jolie collègue et restera toujours bien coiffé malgré les nombreuses scènes d'action du film.
Oui, dans un film éducatif, on parle de scènes d'action. En fait, Thomasson est un ancien mercenaire ayant œuvré au Vietnam et sur d'autres terrains de guerre. Et avec son copain, il prend ce lycée visiblement comme son nouveau champ de bataille. On est loin du frangin qui, lui, avait décidé de tendre la main aux jeunes. Les noirs ont remplacé les latinos du premier épisode sorti deux ans plus tôt. Sinon, c'est la même chose. Tom Berenger en moins. L'esprit Chuck Norris en plus.