Attention spoiler et critique sur fond de lattage politique, à ne pas lire si vous cherchez une critique objective
Étant très friand des films à problématique temporel, j'avais de bon espoirs pour ce Tomorrow War, je me suis dis un peu naïvement qu'on allait avoir le droit à Edge of Tomorrow revisité, qui même si il n'était pas un grand film avait quelque chose à raconter. Mais malheureusement dès les premières minutes du film mes espoirs se sont évaporés, et pour cause le voyage temporel en plus d'être bourré ras la tronche d'illogismes (paye ta stratégie d'envoyer 30 ans dans le futur des soldats inexpérimentés alors que se préparer pendant 30 ans serait mille fois plus logique en plus d'être efficace), n'est qu'un prétexte pour un film d'alien vs humain tout ce qui a de plus standard avec la variante redorer le blason des scientifiques qui a bien morfler dernièrement…
Pour faire simple notre Chris Pratt préféré grand patriote dans l'âme, fervent chercheur et professeur, ambassadeur de la vaccination (bah ouais il faut bien les vendre c'est foutus "vaccin" ^^), va s’enrôler dans une guerre avec une stratégie débile, et va se retrouver propulser d'un théâtre d'extermination à l'autre, face à des créatures type Genestealer de Warhammer 40k croiser à des warg du Seigneur Des Anneaux ^^
Heureuse coïncidence, notre héros, une fois dans le futur, rencontre sa fille... C'est fou cette coïncidence, j'adore ce genre de "logique" bien débi... marketing (Bah ouais le capital famille est un truc obligatoire à caser dans ce genre de production, même si c'est clicher hardcore. Et devinez quoi?! Bah la fifille à son papa, elle est aussi chercheuse en... "biotechnologie avec une spécialisation en génomique et en immunologie", ça ne vous rappelle rien?... ^^
Bon, on est à la moitié du film et j'ai déjà envie de me taper la tête contre les murs de dépit, sommes nous condamner à nous farcir des films qui ne sont en fait que des prétextes pour nous abreuver des doctrines de la pensée dominante?
Bon deuxième partie du film, ont est dans le futur et c’est festival d’actions, et bestioles bien dégénérées. Les scènes proposées sont dans la plus pure tradition américaine, elles remplissent le cahier des charges, on a le droit au schéma standard du film de héros. Lui est surpuissant, et il a le plaisir d'être escorté par un tas de grouillots qui ne sont là que pour se faire déglinguer sous l’œil avide de la caméra. On passera bien sûr outre les dialogues qui sont d'une banalité affligeante, à croire que les scénaristes ont perdu toutes capacités à écrire un dialogue... Les bestioles sont soit surpuissantes et perfides, soit complètement conne avec des faiblesses surprenantes. On pensera notamment à cette grande scène ou notre petit groupe débarque dans un immeuble ensevelis et se retrouve en face un troupeau de bestioles, ils avoineront tout azimut avec une 20ene d'armes d'assaut tirant en continue des troncs d'arbres sans en abattre une seule, mais quand une des bestioles se retrouve devant notre héro, elle se fait découper à coup de hache (Ouais ouais de hache ^^... Shining powa)
Bon revenons à papa Chris et sa fille qui se sont retrouvés dans le champ de bataille monde, ils vont s’amuser à faire une arme biologique... Béh oui c’est bien sûr ! Que chui con, j’aurais tout de même pu anticiper...
Mouarf j’ai pas le courage de finir la critique, le reste n’est qu’un tissu de niaiserie classique :
Séquence émotions, sacrifice larmoyant, ralentis dramatique, gloubiboulga sentimentale à la mords moi le nœud et incohérence de la taille d’une planète.
Bref fuyez.