And in case I don't see you, good afternoon, good evening and good night !
Truman vit une gentille petite vie avec sa femme, son meilleur ami et son boulot de courtier en assurance. Comme tout le monde, il a connu quelques drames dans sa vie, mais il est heureux dans sa maison de banlieue... Du moins, jusqu'à ce qu'un projecteur tombe du ciel.
A l'époque, pour moi, ce film a été une révélation et un véritable plaisir. J'avais, comme beaucoup, connu Jim Carrey dans The Mask et, suite à ce succès, ses films plus anciens étaient sortis en France comme les Ace Ventura. Je cataloguais Carrey dans le genre comique et c'est tout. Ici, Jim Carrey se révèle être aussi un acteur plus sérieux
Peter Weir réussit ici à filmer un scénario original pour l'époque en nous faisant suivre les aventures d'un pauvre hère qui se retrouve dans une histoire complètement invraisemblable mais pour laquelle les scénaristes ont pensé à pas mal de choses afin de la rendre à peu près crédible. Et ce ne sont pas les évolutions de la TV depuis 1998 qui vont leur donner tort
En fait, le seul point qui me chagrine, c'est qu'ils ne sont pas allés encore assez loin. Il y un certain manque d'envergure. Ils ont eu de bonnes idées mais ils n'ont pas pu ou osé les approfondir encore. Ces 30+ saisons ont sûrement donner matière à des questionnements sur la vie privée, l'intervention d'anciens acteurs pour essayer d'ouvrir les yeux de Truman ou tout simplement les acteurs qui abandonnent leur vie pour tourner dans "Truman Show", l'intimité de Truman,...
J'ai aussi bien aimé la fin. Ce n'est jamais facile d'écrire une fin et surtout dans le cas de Truman où ça aurait pu continuer pendant des saisons et des saisons. Non, ils coupent alors qu'on ne l'a même pas vu rejoindre l'Amour. Tout est évident vues les images, mais ils ont eu les "cojones" de faire intervenir le clap de fin, comme pour enfin donner l'intimité qu'il mérite à Truman.