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Retour à la simplicité pour Shyamalan après de nombreux échecs successifs. Et retour aussi à un genre qui semblait lui fournir sa matière première, à savoir l’indicible, la peur du vide et de la mort. The Visit traite alors d’un couple retraité accueillant ses petits-enfants, prétexte pour l’aînée de réaliser un documentaire sur ses grands-parents. De là, c’est plus la peur du corps et de la vieillesse qui s’instaure, à travers le schéma classique des Paranormal Activity, jusqu’au pinacle inévitable qui permettra au réalisateur d’asséner son plot-twist dont il est si coutumier. Le film est amusant, sa dimension méta également, mais il reste quand même assez simpliste et manque d’envergure. Surtout, que Blumhouse attente finalement la fin de sa saga lucrative pour sortir un film auto-critique laisse l’impression de voir un serpent qui se mord la queue.