La Galice jusqu'à l'hallali
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le 28 mai 2022
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Pour son premier long-métrage, le réalisateur espagnol Pedro Martín-Calero a sacrément chiadé la forme (il a beaucoup tourné de clips et de publicités et cela se voit un peu trop). Il a aussi crypté ses deux intrigues, qui se répondent évidemment, à 20 ans de distance, sur des continents différents et avec des personnages qui,le sont également mais reliés, de manière plus ou moins artificielle. Le cinéaste a choisi la forme de l'épouvante pour parler des violences faites aux femmes mais cette manière symbolique d'évoquer un sujet autant traité ces dernières années, sur grand écran, n'est pas loin d'être contre-productive, avec des interprètes féminines un peu trop jolies et des scènes en club bien trop fréquentes. Malgré cela, le film reste assez fascinant, car il ne livre pas toutes ses clés et interroge sur son traitement du dérangement mental au féminin, ou supposé tel par une société aveugle et forcément machiste. On peut se demander pourquoi le film cherche absolument à faire compliqué plutôt que simple mais c'est un parti pris qui a au moins le mérite de laisser la porte ouverte à l'imagination du spectateur.. Séducteur et irritant, El Llanto (les pleurs) peut être vu ainsi et concomitamment.
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Créée
le 25 oct. 2024
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