The Walk – Rêver plus haut nous raconte l’histoire d’un funambule rendu célèbre pour avoir joint les deux tours du World Trade Center sur un fil. Signé par un grand réalisateur, cette œuvre laisse planer un doute. Retour vers le Futur, Forrest Gump ou encore Seul au Monde sont des films parfaits. Avec son expérience, Robert Zemeckis ne devrait avoir aucune hésitation à diriger des acteurs. Pourtant, Joseph Gordon-Levitt, Charlotte Le Bon et les autres acteurs apparaissent peut-être sous leur plus mauvaise performance. Cette subtilité entre les langues est-elle la raison de cette instabilité de jeu ? C’est vraiment dommage, car le film qui laissait simplement imaginer un grand spectacle dans la bande-annonce, s’avère être construit et profond. A l’image de Clinton Eastwood, le réalisateur est pro-américain. Il faut donc se mettre à la place des spectateurs d’outre-mer pour ressentir encore mieux ce film. L’histoire de Philippe Petit était plausiblement un prétexte pour rendre un hommage. L’hommage de ces deux tours jumelles qui ont marqué l’Histoire, que les américains ont su apprivoiser pour ensuite souffrir de leur disparition. The Walk – Rêver plus haut laisse donc perplexe car ses intentions sont bonnes mais les moyens pour y arriver sont frêles.