The walk a toujours été un film qui ne m'attirait pas spécialement, même si je connaissais la valeur sûre derrière la caméra !
Eh oui Robert Zemeckis est un réalisateur que j'admire pour la plupart de ses oeuvres ( le splendide Forrest Gump, la trilogie retour vers le futur ou encore Qui veut la peau de Roger Rabbit ) mais qui m'avait un tantinet déçu avec son avant dernier, "Flight" .
J'étais loin de m'imaginer un film de cette ampleur avec comme sujet "un funambule qui se lance le défi de rejoindre les 2 tours jumelles sur un simple cable sans protection" ...
Loin d'être une simple adaptation d'un fait réel, ce film retrace l'histoire de Philippe Petit ainsi que sa traversée du World Trade Center avec une efficacité bluffante !
Nous sommes face à une oeuvre qui nous prouve qu'avec un sujet simple, on peut faire un grand film .
Certes, celui-ci a des défauts comme tous les films, mais selon moi ils sont minimes .
La première partie de The Walk concerne la vie et l'ascension du héros avant le défi ultime, ses débuts en tant que funambule, ses petites virées illégales notamment entre les 2 tours de Notre Dames .
On y fait la rencontre de pas mal de personnages intéressants, son mentor interprété par Ben Kingsley, sa femme interprétée par Charlotte Lebon ( qui fait partie des points négatifs selon moi ) ainsi que plusieurs autres personnages qui vont contribuer à la réalisation du tour de funambulisme improbable !
Ce début met en place de manière efficace les éléments narratifs importants, et on y reconnaît déjà la maîtrise du réalisateur .
La deuxième partie quant à elle est la plus importante !
Elle concerne l'installation du matériel ( plus éprouvant que ça en a l'air ), toutes les petites astuces des personnages pour éviter de se faire prendre afin que Philippe Petit puisse accomplir son rêve, ainsi que la traversée en elle même .
Cette seconde partie est riche en émotion, très intense et palpitante !
Le réalisateur prend bien son temps pour nous balancer toutes les informations nécessaires, mais nous livre des séquences extraordinaires ...
Visuellement parlant, on s'y croirait, c'est vraiment magnifique !
La musique de Alan Silvestri, compositeur attitré de Robert Zemeckis, y est peut-être aussi pour quelque chose : nous avons droit à du jazz, des musiques "d'infiltration", des thèmes "à la française" mais surtout des musiques émotionnellement très fortes,similaires aux compositions de James Horner surtout sur la fin du film, qui renforcent énormément les séquences .
Pour finir, nous sommes en face d'un film d'une intention simple mais qui parvient à nous surprendre et à nous émouvoir facilement !
Du très bon Zemeckis, un film qui donne de l'espoir !
Un film qui fait rêver ...