Le scénario de The Walk est assez bateau, entre poncifs du biopic classique, histoire d'amour cliché, et narration en voix off plate (que le héros raconte depuis la flamme de la statue de la liberté, sans trop de raison...).
Heureusement, ce n'est qu'un prétexte à des images magnifiques qui arrivent à donner le vertige. C'est également un bel hommage au New York des années 1970 et ses tours jumelles disparues, et un des rares films a justifier la 3D au cinéma. Difficile d'ailleurs de le recommander de le voir en 2D et/ou sur un petit écran où le film perdra une grande partie de son interêt.
Un interêt également écorné, en tout cas pour les spectateurs francophones amateurs de VO, par le faux accent français de Joseph Gordon-Levitt, et la manie du scénariste d'introduire au début de chaque scène une justification, tirée par les cheveux, au fait que les personnages français parlent anglais entre eux, plutôt que d'assumer le choix de les faire parler anglais sans justification comme le font la plupart des films hollywoodiens se déroulant à l'étranger.
Un film qui restera donc un magnifique grand spectacle. Mais rien de plus.