Si il y a une chose incontestable, on ne s'emmerde pas dans ce film. Le rythme est là, on saute comme le personnage d'une temporalité à une autre, ce qui est, d'ailleurs, à mon sens, le meilleur atout de ce film, même si ce n'est pas novateur et même si ce n'est pas pour moi de la sf bref passons...Il y a surtout un onirisme qui n'a rien à faire ici et dont je me serais bien passé en tant que spectateur, mais cela reste très subjectif, cette espèce de touche romantique ronflante et limite grotesque n'apporte rien et la fin est beaucoup trop prévisible, les clés sont faciles et le personnage principal n'a qu'un seul faciès, celui du mec à la ramasse. Là encore au niveau du jeu je n'ai pas été séduit. Justin Long se foule pas trop, il était bien meilleur et bien plus inspiré dans Tusk !
Mais Tusk est, lui, vraiment, barré de bout en bout. La fin est d'un ridicule...J'ai trouvé ça neuneu.
Bref ! Déçu. Il y a des promesses de film nerveux qui tombent à l'eau et The Wave se noiera avec le temps. Restent quelques bonnes scènes de trip, mais ça casse pas trois pattes à un canard. Alors que le réa, un peu prétentieux au bout du compte, nous aguiche avec son titre alléchant "tu vas te prendre une wave, baby !" Bah non. Revoir "GO" de Doug Liman pour seul exemple ou les films d'Araki comme Nowhere pour se prendre une Wave. Un 6 bien généreux parce que je me suis pas emmerdé même si j'ai beaucoup pesté lol.