Je suis sortie de la salle de cinéma en larmes (voir même en sanglot), ce qui ne m'étais jamais arrivée avant. J'écris cette critique à chaud, mais c'est nécessaire.
Comment trouver les mots? Comment mesurer l'empathie que j'ai pu éprouver envers le personnage de Charlie durant le visionnage du film? Ce film m'a honnêtement touché en plein coeur et l'a brisé en milles morceaux.
Charlie est un homme atteint d'obésité morbide qui réussi à trouver et à mettre en lumière tous les aspects positifs de son ex-femme cruelle au possible et de sa fille qui lui voue une haine sans limite. Un homme qui a passé sa vie à s'excuser de sa propre existence et du fardeau qu'il pense être auprès des autres. Un homme qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens sans même qu'ils le sachent et qui jusqu'à la fin veut s'assurer du bonheur des autres. Tout ces point font de lui un personnage bouleversant et vraiment attachant. Mais Charlie ne serait rien sans Brendan Fraser qui a réussi à l'incarner à la perfection en nous faisant passer des rires aux sanglots en quelques secondes.
Ce film redonne en quelque sorte foi en l'humanité. Il véhicule l'idée que chaque personne, même la plus cruelle qui soit, reste tout de même humaine, qu'elle s'inquiète pour les autres.
Darren Aronofsky a su véhiculer ce magnifique message à la perfection. Je n'ai qu'un seul mot à lui dire : MERCI !
Mention spéciale aux maquilleurs / maquilleuses pour le travail remarquable qu'ils ont fait sur Brendan Fraser et qui ont rendu le personnage de Charlie si réaliste à l'écran.
Je le dis souvent, mais pour le coup ce film doit vraiment être vu.