Après avoir entendu beaucoup de critique positives à son sujet, il me tardait de visionner The Whale.
Darren Aronofsky nous livre un film touchant à huis clos, porté par un casting qualitatif limité à 7 acteurs.
Mention spéciale à Robert Fraser (et aux prothésistes), dont la prestation pleine d'émotion touchera même les sans coeur. Contraste parfait pour Sadie Sink (qui joue le rôle d'Ellie), qui malgré un personnage assez simpliste livre aussi une trés belle partition.
Malgré tour, il me manque encore quelque chose pour arracher la petite larme. J'avoue que j'ai été un peu chagriné de l'omniprésence des violons, qui manquent de parcimonie, et des références bibliques incessantes qui n'apportent pas vraiment à la narration.
C'est toutefois un film qui vaut la peine d'être vu, offrant un visage unique de la boulimie et du deuil, contemplatif et instructif en somme.