Aronofsky selon moi, n'est pas doué pour doter ses personnages d'émotion. Je maintiens cette position devant cette mascarade dégoûtante qu'est se film aussi indigestequedérangeante.
Quel est le problème ?
1 : les personnages féminins sont d'une agressivité hallucinante et surnaturelle, caricaturées au possible. Les personnages masculins ne peuvent pas en placer une sans se faire rentrer dedans. Se film n'a aucune communication verbale saine. C'est insupportable du début à la fin.
2 : les personnages féminins sont très en colères contre les gens qui croient en Dieu. Elles sont très en colères parce que les croyants se sentent supérieures. On le répète plusieurs fois dans le film pour ne pas oublier combien les églises sont des ennemis de la liberté de penser en 2024 (dans un monde de moins en moins croyants, tout le monde en a presque rien à f*utre de la religion, mais bon, faut maintenir l'illusion que c'est le dernier gros cancer de l'humanité.) À côté de ça, l'une comme l'autre, servent d'athées arrogantes lambda qui rejettent tout le malheur sur Dieu, alors qu'elles nourrissent le mal-être de Charlie en lui préparant des sandwichs, lui apportant la mal-bouffe au creux des mains parce qu'il n'est même plus capable de lever ses fesses pour se déplacer. Seraient-elles des Diables tentatrices ?
2,5 : l'image des athées est sali tout du long de se film, comme les gros sont salis, les croyants sont salis, les homosexuels sont salis, les femmes sont salis, je ne pige pas cette haine de l'humain chez Aronofsky et pourquoi est ce qu'il trouve les gens aussi dégueulasses.
3 : la vulgarité de Sadie Sink. Actrice insipide au possible, ne prend de la place à l'écran que grâce à son discours de garce sans cœur, c'est certainement demandé par Aronofsky. Une envie de lui coller des baffes. D'ailleurs la copine inuit de Charlie aussi. Discours classique de l'adolescente "tu m'as abandonné, bouhhou, SAL*UD LA FERME GROS PORC." OK. Tu n'es pas un être doté de finesse, Darren.
On le sent, on tient le filon : la raison principale de l'obésité aujourd'hui n'est pas la simple gourmandise, la préférence d'aliment riche en sucre et en sel et en exhausteur de goût qui pourrissent le cerveau (téma les placement de produit que nous propose cette grasse fresque cinématographique), la facilité de l'offre et la demande et la flemme de cuisiner, un échec dans sa vie, une mauvaise éducation de la part de parents trop souvent à côté de leur pompes et proche de leurs portables, un v*il ou des attouchements, des agressions, des humiliation scolaires, non : on comprends que non seulement les obèses ont certainement tous un vide à combler en eux en bouffant H24 comme des porcs enfermés dans des appartements qui puent des pieds (à l'aire du body positivisme en puissance) mais se vide, qui aurait pu être causé par une raison plus plausible en 2024, est en fait provoqué à cause d'une banale relation homosexuel entre un professeur et son élève sur fond de religion oppressive. Le professeur Charlie abandonne sa gosse de huit ans pour cet élève, puis le petit copain décède, je vous le donne en mille : à cause de la punitivité. La chrétienté repoussent tellement les homosexuels que son jeune élève se laisse mourir de faim jusqu'à la mort on ne sait pas trop pourquoi en fin de compte, tandis que l'autre, mange sans sommation pour remplir se vide en lui, ou du moins, avale tout rond, mélange chips et pain de mie sec. Si tu veux Daren. On te croit. L'élève a des probabilité d'être en plus mineur mais tu aimes la provocation et détourner le problème.
D'ailleurs, le jeune freluquet chrétien (Ty Simpkins) qui vient apporter sa voix et son soutien à Charlie, seul personnage sympathique du film tombe de nulle part (rôle même inutile qui sert juste de punching-ball ?) se fait dégouté par l'obèse qui défie tout à coup sa chrétienté en lui ch*ant dessus : combien il a fait l'amour avec son jeune élève, dit-il en fixant le petit droit dans les yeux ''Tu trouves ça dégoûtant ?!" Mec, pourquoi tu te comporte comme ta c*nasse de fille d'un coup ?
Pourquoi, Darren, insistes tu pour que l'on trouve se pauvre gars dégoûtant juste pour cette banale relation homosexuel ? es-tu homophobe, Darren ? Grossophobe ? Alors que le problème n'est pas l'homosexualité mais l'âge de l'élève potentiel ?
Mais tkt c'est pas un vrai chrétien en fait finalement : le petit liseur de Bible est libéré lui aussi des méandres de l'Église répressive en fin de film, grâce à la fille athée. Quel mal-être provoque cette satané église, dit donc...
Darren, un mot sur votre approche de l'homosexualité et de l'obésité ?
"Good morning. Je veux que ça chiale lourd. Un couple hétéro, c'est hasbeen. No way. Les homosexuels et les obèses sont en 2024, toujours opprimés par les Jésuites, et c'est la première cause de leur perte dans le monde. Enfin, c'est ce que je vais utiliser comme raison pour faire un film qui fasse pitié et qui s'accorde avec les moeurs victimaires actuelles.
L'acteur pour jouer Charlie ? Bah on en a pas tant que ça des obèses. Trouver un acteur inconnu ? T'sais j'y pense mais j'veux un gars qui a été un beau gosse dans sa vie d'avant et qui soit dégoûtant ("Je n'ai pas toujours été gros tu sais, dixit Charlie, alias le misérable et triste Branden Fraser...), je vais prendre ce gars là, t'sais celui qui s'est fait v*olé par un homme riche d'Hollywood, et qui est devenu gros ensuite tellement ça l'a traumatisé. Ouai Branden Fraser ! Il est bien lui ! On va le rendre laid, lui mettre des prothèses partout. Je vais lui donner le rôle de sa vie !... Bah, faut romancer un peu, j'vais pas dire devant tout le monde que le monde du cinéma est une chimère et que le v*ol peut potentiellement rendre obèse, en vrai, c'est pas ce que je veux dans mon scénario. J'fais pas un film sur sa vie, moi. Oui, oui oui c'est à cause de le Jésus, tout ça, you knowww. Other Gods and religions ? Lol, no no only Jézuss. No problem avec autres religions. Faut dépasser tout ça. Moi j'vais te dire : j'vais même le faire se palucher dès le début du film sur une vidéo porno gay pour bien enfoncer le clou. N*que la religion j'te dis, j'suis un fou moi. On *mmerde tous le monde. J'veux qu'il se paluche si fort qu'il s'étouffe dans sa graisse dans les cinq premières minutes du film. Cette scène apporte quelque chose de pitoyable à son existe de m*rde, j'aime bien. N*que la poésie. Humiliant ? Pour qui ? Brendan ? La communauté gay ? Les gens en surpoids ? Les chrétiens ? Arrêtes, c'est bon. C'est un métier tu sais. Il n'est pas obligé d'accepter... Mais il acceptera car y'a de l'argent à la clef, tu sais. Ça fait longtemps que personne ne l'a vu, un peu de lumière, même si elle est humiliante et déshonorante, lui fera certainement beaucoup de bien."
Dans quelle situation t'es tu mis, Brendan...
PD : Tu es Dégueulasse Darren. Le Dégueulasse du cinéma.