Alorsbon, si j'ai kiffé le film c'est pour au moins trois raisons : un bandit qui braque des banques c'est bon. C'est pas l'escroc à la petite semaine, usurpateur d'identité par écran interposé qui choisit de préférence une petite vieille qui se bat avec son ordi, ou la boîte de télémarketing d'assurances et de double vitrage aux mémés cibles. D'une. De deux, le film est un biopic. Attila existe en vrai, c'est pas Robin des Bois. De trois, le film est super bien gaulé, il me fait irrémédiablement penser à Snatch, ce qui n'est pas tellement dû au hasard vu les quelques citations visuelles, l'avion en contre plongée pour ne citer que lui.
Après, l’esthétique, est métissée. Le plan d'Atilla qui se prend un plaquage d'hockayeur à la fin de sa séquence queue administrative en cut passage à la séquence sur glace suivante est plutôt à classer occidentale. D'une façon générale, le montage non linéaire, sous speed, avec plans cut à couper au couteau, fondé sur l'interrogatoire prétexte à narration, est presqu'un appel du pied à Hollywood. D'un autre coté, le plan d'Atilla qui découvre le conapt de son daron en n'apercevant subrepticement camera objective qu'un bout de la table, la bouteille de vodka et la main du géniteur, je l'ai trouvé très héritage soviétique, limite citation Stalker. J'aime les métissages, et vu le gouvernement hongrois d'aujourd'hui, il est bon de rappeler qu'un peuple n'est pas son premier ministre.
L'adaptation du script à la réalité m'a fait marrer. L'inspecteur en chef propose a Atilla une formation en céramique qui fait pouffer le braqueur. Apparemment, le type a bien fait céramique au bac prison.Y'a un autre exemple qui m'échappe à cette heure, c'est tout pour aujourd'hui. j'y reviens ptet demain.