Une blonde met le feu à une caravane. On n'en sait pas davantage pour le moment. Puis, la même blonde, qui est fille au pair à Amsterdam, s'occupe de deux enfants. Anna, la petite fille de la famille, lui offre son dessin d'un joli moulin.
Le père débarque, en colère. Elle est démasquée. Elle ne s'appelle pas Julie mais Jennifer. Prise au piège, elle se saisit d'un vase et frappe le monsieur à la tête. « Ça fait mal », dirait alors Christophe Maé, ce formidable troubadour des temps modernes. Elle s'enfuit.
Traquée par la police, elle finit par embarquer dans un bus, le « Happy Holland Tour », avec sept autres voyageurs et le chauffeur. Au moment où elle monte dans ce bus un poil vieillot, un chat noir passe derrière elle en miaulant (comme par hasard). C'est parti pour une visite guidée avec des explications intéressantes sur l'importance des moulins dans l'histoire des Pays-Bas.
A un moment le bus tombe en panne, c'est ballot ! Ça me rappelle les paroles d'une vieille chanson de Frankie Jordan, en duo avec Sylvie Vartan, qu'on pourrait adapter ici : « Le bus est en panne d'essence, nous n'avons vraiment pas de chance ». (C'est une panne mécanique mais qu'importe)
Évidemment, une panne en pleine nuit, sur une route au milieu d'une forêt, avec absence de réseau pour téléphoner... c'est pas de chance. Bien entendu, il y a un moulin pas loin, qui n'est pas répertorié sur la carte. C'est étrange n'est-ce pas ? Les personnages embarqués dans cette aventure, qui va prendre un tour tragique, ont tous, ou presque, quelque chose de grave à se reprocher.
J'ai bien aimé les images d'Amsterdam et de sa région. J'ai bien aimé la façon de mettre les personnages devant sur ce qui les a amenés à ce moulin et c'est, je trouve, plutôt à mettre dans le rayon des bonnes idées. Même si ça ne fait pas vraiment peur, certaines scènes sont bien faites et impressionnent. Le casting est assez moyen, en revanche, surtout l'actrice qui joue Jennifer et c'est le principal problème de ce film. C'est dommage. C'est un film moyen mais pas inintéressant.
Sur ce, je m'en vais réécouter « Les Moulins de mon cœur » chantés par Dusty Springfield, ma version préférée. Un peu de douceur avant de dormir...