Into the Woods.
Grande sensation du festival de Sundance en 2015, rachetée immédiatement par Universal pour une visibilité plus conséquente, il est à parier que The Witch risque de subir le contre-coup de ses...
Par
le 20 juin 2016
124 j'aime
7
Cela faisait bien longtemps que le cinéma ne nous avait pas offert un film fantastique aussi ample, tendu, thématiquement riche et visuellement sublime. La providence sera venue de Robert Eggers, dont The Witch n'est pas loin de constituer l'alpha et l'oméga du film de sorcière. Ancré dans un XVIIème siècle d'une tangibilité désarçonnante (la lumière, les costumes et les dialogues en vieil anglais nous immergent d'emblée dans l'époque), The Witch secoue (le nouveau-né égorgé), interpelle (toute volonté de faire le bien ne saurait cacher nos vices), développe un propos sur le passage de l'enfance à l'âge adulte (magnifique Anna Taylor-Joy) et le fondamentalisme religieux, tout en proposant une réflexion sur la puissance du mal. Autant de thématiques développées avec un sens de la narration admirable, sans que l'une ne prenne jamais l'ascendant sur l'autre, le tout emballé avec un soin du cadre et de l'image proprement hallucinant (certains plans constituent de véritables tableaux que n'aurait pas renié Rembrandt). Jusqu'à ce final libérateur sur fond de sabbat dont l'ultime plan, d'un symbolisme riche de sens, marque durablement la rétine. Un chef d'oeuvre ? Affirmatif.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 27 juin 2016
Critique lue 312 fois
D'autres avis sur The Witch
Grande sensation du festival de Sundance en 2015, rachetée immédiatement par Universal pour une visibilité plus conséquente, il est à parier que The Witch risque de subir le contre-coup de ses...
Par
le 20 juin 2016
124 j'aime
7
The Witch est déconcertant. En 1630, une famille bannie de son village va vivre à l’écart de la société et prospérer proche de la forêt. Pour se sentir en osmose totale avec les cieux et loin de la...
Par
le 7 juin 2016
119 j'aime
12
Dans la production pléthorique de films d’horreur et d’épouvante, on nous en sort au moins par an qui pourrait franchir le cercle des amateurs et accéder à la dignité d’un véritable film. L’année...
le 4 juil. 2016
91 j'aime
5
Du même critique
Voilà, c'est fini. Après 3 saisons intenses, la sublime série Penny Dreadful est bouclée en un tout cohérent et terriblement triste. Porté par l'hallucinante Eva Green (qui trouve ici l'un des (le ?)...
Par
le 27 juin 2016
1 j'aime
Coup d’essai, coup de maître. Avec son premier long-métrage, la réalisatrice Julia Ducournau entre dans la cour des grands, auréolée bien avant la sortie du film d’une réputation plus que flatteuse...
Par
le 30 mars 2017
Cela faisait bien longtemps que le cinéma ne nous avait pas offert un film fantastique aussi ample, tendu, thématiquement riche et visuellement sublime. La providence sera venue de Robert Eggers,...
Par
le 27 juin 2016