"On fait tous des choix. Le plus difficile, c'est de vivre avec."
La première chose qui m'a frappé dans "The Words", c'est la musique. Dès les premières notes, on comprend tout de suite que celle-ci va sublimer le film. N'ayant aucune scène d'action, elle était très importante... voire indispensable au film qui ne manque clairement pas d'intensité si on y ajoute un scénario vraiment intéressant. Par ailleurs, il n'y a pas que la musique qui sublime le film, il y a aussi Jeremy Irons qu'on ne présente plus. Il interprète le rôle du vieil homme avec une justesse sans faille.
Trois histoires sont imbriquées les unes dans les autres. Un écrivain raconte l'histoire d'un autre écrivain, Rory Jansen, qui, en manque de reconnaissance, plagie celle d'un autre homme. L'idée est franchement excellente et les scénarios de ce genre se font de plus en plus rares. Le film met l'accent sur la conscience de Rory Jansen (interprété par Bradley Cooper), pris dans la tourmente. C'est un homme bon qui galère pour vivre ses rêves et devenir l'homme qu'il a toujours souhaité être. Il n'était pas prêt à tout dans sa quête de reconnaissance, pourtant, il a commis la pire erreur qu'un écrivain puisse faire. "On fait tous des choix. Le plus difficile, c'est de vivre avec." En plus d'être juste, cette citation, tirée du film, le résume parfaitement à mon goût.
Ceci dit, je pense qu'on pouvait parfaitement se passer du personnage de Dennis Quaid et de la femme qui passe son temps à le draguer. C'est l'une des raisons pour lesquelles je n'ai pas mis un 9 ou un 10. L'autre? Je suis resté sur ma faim... je n'attendais et n'espérais clairement pas une fin explosive car elle aurait été en total décalage avec l'ensemble du film et des personnages mais il m'a manqué quelque chose...