Le film commence par une fête : la famille attend Léo (Mark Wahlberg) qui vient de sortir de prison pour une série de petits vols de voitures. Léo est bien décidé à se ranger et à trouver un boulot honnête et compte, pour ce faire, sur l'aide du nouveau mari de sa tante, l'oncle Frank (James Caan), qui dirige une grosse boîte, l'Electric Rail Corporation, travaillant pour la mairie de New York. Celui-ci lui trouve en effet du travail mais, hélas pour Leo, c’est dans la cadre des magouilles mafieuses qu’il dirige auxquelles Willie (Joaquin Phoenix), son amie d’enfance, va l’initier. Lorsque Léo comprend dans quelle sale combine il a mis le doigt, il est trop tard : le commando destiné à saccager les machines au dépôt du Queens, est trahi. Willie tue le gardien et Léo, pris à partie par un flic, le blesse grièvement en voulant se défendre. Léo doit s'enfuir. Par amour pour sa mère, il préfère se livrer et dénonce le système mafieux dans lequel son oncle et toute la classe politique municipale sont impliqués.
Mon opinion
Malgré la présence d’excellents acteurs (Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Faye Dunaway et Charlize Theron), le film n'est pas à la hauteur de ses ambitions. On imagine ce qu'aurait pu faire d'un tel scénario et avec de tels acteurs un Michael Mann (Collateral) par exemple. On en est loin. Le film est lent, lourd, le spectateur devine (avant le héros, ce qui n'est jamais bon signe) dans quel piège il va tomber... Le dénouement, en forme de leçon de morale est loin d'être convaincant. Décidément, James Gray ne fait pas partie de mes réalisateurs de prédilection. Je n'avais déjà pas aimé Two lovers, du même réalisateur, dont l’acteur principal était déjà Joaquin Phoenix, j’ai encore moins aimé ce film.